Sébastien Delferière, président de club: "Rendre au Stade Brainois ce qu’il m’a donné"
- Publié le 10-10-2018 à 09h58
- Mis à jour le 10-10-2018 à 10h31
Après l’arbitrage, Sébastien Delferière épouse une autre trajectoire paternelle, celle de la présidence Bon sang ne peut mentir. Cet autre adage ne cessera apparemment d’être d’actualité chez les Delferière où le sport-roi rythme pour ainsi dire tous les jours de la semaine, voire de l’année.
Du foot matin, midi et soir, l’image est à peine exagérée pour le fils cadet, Sébastien (37 ans), employé au département comptabilité de l’ACFF mais dont le statut d’arbitre international le convie pour l’instant à prendre l’avion plus souvent qu’à son tour, entre deux désignations en Jupiler Pro League, quand ce n’est pas le VAR qui l’accapare. Bref, vous l’aurez compris, "Séba", pour les intimes, est tenu d’être constamment "fit and well" et cela nécessite un entretien physique quasi quotidien auquel il convient désormais d’ajouter une autre fonction de plus en plus absorbante : celle de président du Stade Brainois. Un club où des patronymes connus et reconnus figurent sur l’organigramme, ce qui ne semble pas plaire à tout le monde. Mais ça, c’est une autre histoire…
Malgré un agenda démentiel, Sébastien Delferière reste pourtant un modèle de placidité, au-delà de son affection sans bornes pour le matricule 343.
"Ma priorité, c’est évidemment ma famille et le Sans Fond est ma résidence secondaire. Cela dépend bien sûr de mes disponibilités mais, dans la mesure du possible, je suis quasiment tous les jours au club."
Cette casquette de chairman, il l’a coiffée à l’aube de cette saison, sur insistance de Thierry Hazard et de David Grilli, deux anciens piliers de la Maison Blanche. "J’avais toujours dit que je rendrais un jour au Stade Brainois ce qu’il m’avait donné. Quand ils sont venus me trouver pour me demander si je voulais succéder à Alain Pauly, il ne m’a d’ailleurs pas fallu réfléchir longtemps avant de leur répondre par l’affirmative. Depuis que ce tandem est en place, le club affiche une réelle volonté d’avancer. Après deux montées successives, preuve tangible de ce nouvel élan, la saison dernière a été un peu plus compliquée, quoi de plus logique. Il n’empêche que nos intentions demeurent inchangées. À court terme, assurer notre maintien dans les plus brefs délais, à moyen terme, gravir d’autres échelons avec, qui sait, la chance de rejoindre un jour la D1 amateurs. En un mot, faire grandir le club sainement en réglant dans un premier temps quelques petits détails urgents et en ne modifiant surtout pas ce qui tourne bien actuellement."
Et d’ajouter : "Ma philosophie est de m’inspirer de l’histoire du club et d’apporter des idées nouvelles, pour l’aider à grandir et à le faire évoluer de façon positive. Ce qui était vrai en 1990 ne l’est fatalement plus en 2018 et le sera encore moins…"